Les Incas avaient plus d'un tour dans leur sac pour nous surprendre ! Civilisation fascinante qui a créé en presque 300 ans un Empire s’étirant à son maximum de la Colombie jusqu'en Argentine et au Chili, par-delà le Pérou, l'Équateur et la Bolivie, rassemblant au XVe siècle plus de 250 peuples et 9 millions de personnes.
Encore plus étonnant lorsque l'on sait que les Incas ont construit plus de 30.000 km de route et des constructions somptueuses sans l'aide d'animaux et avant la découverte de techniques de construction comme la poulie ou la roue.
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Saviez-vous que les Incas avaient un petit faible pour les crânes déformés ? Ils trouvaient que c'était assez esthétique et plutôt attractif. C'est pourquoi ils entouraient la tête de leur enfant de bandages bien serrés afin de déformer leur crâne et de faire pousser les os dans une direction particulière.
D'autres cultures furent aussi adeptes de cette pratique comme les Mayas, Makrokephaloi, Huns et Alemanni.
Le Sepa Inca, le chef des Incas, voyageait dans son Empire transporté par une chaise à porteurs. Tous ceux qui comparaissaient devant lui devaient se présenter nu-pieds, même les plus hauts dignitaires dont l’étiquette voulait qui lui offrent de nombreux cadeaux afin de montrer leur déférence. Le Sapa Inca symbolisait son indifférence en se séparant de son audience par une barrière sans s'adresser à quiconque directement. Il était vêtu de vêtements artisanaux splendides ornés d'art, mais ne les portait jamais plus d'une fois ! Une fois usé, ces vêtements étaient rassemblés puis brûlés d'une grande cérémonie.
Comme les lamas, alpagas et canards, les cochons d'Inde étaient considérés comme des animaux domestiques avant d'être consommés. Cette spécialité d'origine Inca est toujours d'actualité ! Le cochon d'Inde est un plat encore très courue en Colombie, Équateur, Pérou et Colombie.
Dans l'Europe du XVe siècle, il était assez facile de tuer quelqu'un plutôt rapidement et proprement. Les archers par exemple atteignaient leurs cibles si précisément que les victimes s'étalaient sur le sol avant même de sentir la flèche les transpercer. Mais en Amérique du Sud, la forge du fer demeurait encore inconnue ! Un différend entre guerriers ne se soldait donc moins par la mort, mais le plus souvent par des fractures et traumatismes crâniens graves. Pour guérir de leurs blessures, les Incas ont développé une chirurgie crânienne très sophistiquée et sont passés maîtres en l'art d'ouverture de crâne. Une étude révèle qu'un Inca sur six avait un trou dans la tête !
Saviez-vous qu'il existe un os que tous les êtres humains n'ont pas ? Il s'agit de l'os Inca. C'est le même que l'on trouve sur toutes les momies Incas.
Saviez-vous que les crânes des chefs vaincus étaient utilisés en guise de verres ou de bols ? L'anecdote la plus connue de cette pratique est celle du chef Atahualpa qui, après une longue et violente bataille pour le pouvoir en 1532, a transformé le crâne de son frère Huascar en bouteille.
Les Incas étiraient tellement leurs lobes d'oreilles qu'ils leur tombaient jusqu'aux épaules !
Les Incas vénéraient plusieurs dieux. Le plus important était Unti, le dieu du Soleil, marié à Quilla, déesse de la Lune.
Les Incas avaient mis en place un système de Poste très élaboré. Des relais de coureurs se passaient les messages. Organisés par groupes de deux, un coureur dormait lorsque l'autre se démenait partout pour transmettre le message qu'il portait. Et comme la civilisation Inca n'utilisait pas l'écriture, ces coureurs courageux se devaient retenir l'histoire par cœur avant de la transmettre à l'oreille destinée !
Une étude révèle qu'aucun signe de déficience alimentaire ne fut retrouvé chez les Incas.
L'administration Inca avait mis en place un système de recensement des données statistiques concernant l'économie et la société de l'Empire. En quechua, "Quipu" signifie nœud ou compte. Un système très élaboré de nœud permettait de différencier les unités, les dizaines, les centaines, etc.
Les Incas n'avaient pas mis en place de système monétaire et donc pas d'impôts ! Cependant, un système leur permettait d'allouer les ressources disponibles en fonction des heures travaillées.
Alors que les chefs et dignitaires étaient autorisés à avoir plusieurs épouses, les paysans eux devaient être monogames !
Saviez-vous que le pont suspendu Qeswachaka est reconstruit chaque année depuis 1.500 ans par les communautés locales ? Comme au temps des Incas, les femmes tissent les cordes faites d'herbage dont les hommes se servent pour construire le pont. Et quand le pont est en restauration, aucune femme n'est autorisée dans les alentours, car c'est porteur de malchance !
Venez découvrir cette population stupéfiante lors d'un voyage au Pérou, on vous dit tout sur ce que vous verrez dans ce pays riche de merveilles naturelles et historiques !
Auteur : Benno Schmidt
Traduction : Clara Béniac
