Pour une fois on vous donne les informations les plus importantes, les informations insolites ! Pourquoi est-ce le plus important me diriez-vous ? Premièrement, vous pourrez vous la raconter en rapportant des anecdotes singulières lors d’un dîner entre amis. Mais aussi parce qu’elles nous font sourire et que mine de rien, elles peuvent grandement vous aider une fois sur place. Vous jugerez par vous-mêmes de leur importance, allez en route !
Les mots “gauche” et “droite” font partie du vocabulaire péruvien mais ne sont pas toujours utilisés. Ayant encore des problèmes pour les différencier, nous voilà ravis. Quel est l'intérêt de dire gauche ou droite quand on peut juste dire “por allá” (par ici) ? Les Péruviens font partie des populations les plus accueillantes, toutefois leur manière d’indiquer le chemin est vraiment unique. Vous pourrez entendre quelque chose comme : “Passe deux, trois ou peut être quatre pâtés de maisons, après tu tournes par ici et tu continues le long de la route”. C’est vrai que souvent on ne comprend absolument pas le chemin, mais ça donne des conversations très amusantes. En règle générale, les Péruviens sont sympathiques avec les touristes, notamment lorsqu’il s’agit de leur faire retrouver leur chemin. Il arrive même souvent qu’ils vous accompagnent jusqu'à votre arrêt de bus ou jusqu’à la Plaza de Armas.
Le mot « ya » a une propriété très spéciale : il vous sortira de toutes les situations ! Vous ne savez pas quoi répondre, dites “ya”. Vous êtes en train de chercher vos mots, faites-nous un beau “yaaaaa” allongé. Pour seulement approuver quelque chose, un petit “ya” suffira. Si vous voulez vraiment faire face à n’importe quelles situations, il suffit d’ajouter le mot “pues” pour obtenir la combinaison parfaite :“Yaa pueeeeeeees”. Oui, ça ne veut en soit rien dire de très concret, mais votre interlocuteur deviendra vite votre ami.
Voici les utilisations les plus répandues :
La traduction correcte de l'eau en espagnol est « agua ». Cependant, nombreux ont été surpris après qu’on leur ait servi de l’Inca Kola (équivalent péruvien du Coca-Cola) après avoir demandé de l’“agua”. Et oui ! Aussi étonnant soit-il, de nombreuses boissons sans alcool sont plus répandues et moins chères que l’eau. “Agua” peut donc parfois désigner toutes boissons sans alcool (ils sont fous ces Péruviens !). Si vous voulez vraiment de l’eau, vous pouvez montrer du doigt ou directement l’acheter dans des kiosques. En revanche, l’Inca Kola reste à tester au moins une fois !
Santé !
Ne vous inquiétez pas, le but premier reste le même qu’en Europe. Cependant, au Pérou le papier toilette ne se jette pas dans les toilettes. Non, non et non ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, la plupart des toilettes ne sont pas conçues pour accueillir nos jolis papiers roses. Jeter le papier toilettes dans les WC peut entraîner des problèmes de tuyauterie, boucher les toilettes etc... Que des problèmes auxquels personne n’a envie de faire face. On vous invite donc à utiliser la poubelle à papier toilette située juste à côté des WC.
Tout le peuple péruvien vous remercie du fond du cœur.
Au Pérou, seule la viande rouge est appelée « viande » (“carne” en espagnol). En effet, si vous êtes végétarien, il est important de préciser que vous ne mangez “pas d’animaux” (yo no como animales) plutôt que juste dire “pas de viande”. Dans le cas contraire, on peut vous servir du poulet dans votre “plat sans viande”. Toutefois, si vous mangez de la viande et que l’on vous sert un plat à base de poulet : régalez-vous ! Le Pérou possède un éventail culinaire d’une qualité exceptionnelle. Découvrez les 10 spécialités péruviennes à ne pas manquer !
Bon appétit tout le monde !
Le saviez-vous, les lettres ”b” et “v” sont prononcées de la même façon au Pérou. Les Péruviens confondent souvent l’orthographe des différents mots à cause de ces deux mêmes prononciations. Dans certains mots, les deux orthographes sont autorisées, on peut prendre l’exemple de ceviche qui peut se dire “ceviche” ou “cebiche”. On désigne le “v” en disant petit b, ce qui cultive encore plus l’incompréhension. Cependant, certains mots doivent obligatoirement s’écrire avec un “v” ou un “b”, sous peine de perdre complètement le sens de la phrase. Par exemple, il y a des panneaux où il est écrit : “no botar basura” (ne pas jeter les ordures), si on l’écrit avec un v, cela donne donc : “No votar basura” (ne pas voter pour la poubelle). Même si c’est important de ne pas voter pour des poubelles, ce n’est sans doute pas le sens voulu.
Au Pérou, il n'y a pas de règle imposée pour les prénoms. Les parents peuvent appeler leurs enfants comme ils le veulent. Il est très répandu de nommer son enfant en référence à un personnage historique (Lincoln), un joueur de football (Maradona), un héros d’enfance (MacGyver)... Surprenant non ? L’orthographe des prénoms est assez aléatoire et dépend uniquement du bon vouloir des parents. Vous allez donc rencontrer des hommes et des femmes appelés “Hilari” et “Leidi” ou bien “Jhoni” et “Estip”. Une explication pour “Estip”, cela vient du prénom “Stephen” bien sûr ! Après tout, tout le monde le sait !
Où se situe New-York ? C’est bien évidemment un petit village péruvien. Juste à côté du New-York péruvien, on peut trouver « Los Angeles » ou « San Francisco ». Il y a des listes entières de noms de lieux qui sont attribués lorsqu’un groupement de petites maisons se transforment en villages. Les noms les plus populaires sont « Santa Rosa », « Esperanza » ou « Nueva Esperanza ». Ces noms de villes sont tout autant répandus que le nom de famille “Martin” en France. Vous pourrez donc dire à vos amis que vous avez visité Los Angeles ou bien New York, en sachant que ce sont des villages de 4 ou 5 cabanes. Tout d’un coup on se sent prêts pour le marathon de New-York !
Sur l'île Taquile située en bordure du lac Titicaca, existe une tradition assez étonnante. Les hommes tricotent et tissent des robes, des chapeaux ainsi que des gants. L’artisanat des Taquileños a même été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.
Nous allons parler de pishtaco. Kézako ? C’est un “monstre” issu d’un mythe péruvien. On raconte qu'un grand homme blanc et blond se balade dans les Andes a la recherche d’indigènes à dévorer. Dans certaines régions montagneuses reculées, on a encore peur de rencontrer ce fameux pishtaco. Si vous êtes grand et blond et que vous allez dans des régions peu peuplées des Andes, dîtes que vous êtes vegan ou que vous n’aimez tout simplement pas trop manger des indigènes. Si vous vous intéressez aux mythes péruviens, je vous conseille de lire celui du lac Titicaca.